TOGO / PRODUCTION DU GARI ET DU TAPIOCA : 70 FEMMES DE PAGALA-GARE MAITRISENT LES TECHNIQUES

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Pressage avec le panier

Dans le cadre du projet d’appui aux groupements des femmes pour la restauration des paysages forestiers dans les préfectures de Blitta et des Lacs au Togo, le Réseau des Femmes Africaines pour la gestion Communautaire des Forêts (REFACOF) a voulu doter les membres des cinq (5) groupements de femmes de Pagala-Gare de compétences nécessaires pour une fabrication efficace et permanente du gari et du tapioca. Il s’agit pour le réseau d’aider ces femmes à contribuer à la sécurité alimentaire, satisfaire leurs besoins quotidiens, renforcer leurs sources de revenus et multiplier leurs économies.

L’étape de torréfaction

Durant trois (3) jours, du lundi 17 au mercredi 19 avril 2023, les 70 femmes sont formées à la transformation du manioc en pâte, au pressage de la pâte de manioc, au tamisage et à la torréfaction du gari et du tapioca.

De la théorie à la pratique, les formatrices ont mis en place une technique de relais afin de faire participer tous les participantes de l’épelage jusqu’à la mise en sac du produit fini.

« La formation consiste à apprendre à ces femmes toutes les étapes de la production de gari et du tapioca. Les parties importantes dans cette formation sont les étapes du broyage ou de la transformation du manioc en pâte dans la machine et le pressage. Dans le pressage, il y a deux manières. Mettre la pâte dans le panier afin de récupérer l’eau et l’autre consiste à mettre la pâte deans un sac, l’attacher et le mettre sur la machine à presser. La pâte séchée va passer au tamisage et être torréfier afin d’avoir un produit fini croustillant appelé gari » a expliqué Madame Thérèse AKPAKU, l’une des formatrices.

Mme Thérèse AKPAKU, Formatrice

Etant donné que les produits issues du manioc sont nombreux, ces femmes ont aussi appris à faire du tapioca, produit dérivé du même tubercule. « Comme je le disais, l’eau qui est récupérée à travers le panier, sera séché pour avoir un produit sec et très blanc. Ce produit va être tamisé à son tour avant de passer dans la torréfaction pour devenir tapioca. Mais à ce niveau, il faut bien suivre le feu et le réduire considérablement afin d’avoir un bon produit à la fin » a ajouté Mme Thérèse AKPAKU.

Remise des matériels de travail

A l’issue de cette formation, les soixante-dix femmes ont donc le bagage nécessaire pour produire le gari et le tapioca à Gassi-Gassi, car elles ont reçu en appui pour cette activité, les matériels de transformation et de conservation du produit fini (broyeuse, presseuse, marmites, paniers, sacs, bassines, cordes, tamis, sac de jute, etc.) grâce à Soka Gakai à travers l’OIBT.

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