La protection de la biodiversité est devenue une priorité mondiale face aux menaces croissantes du changement climatique, de la déforestation et de la dégradation des écosystèmes. Notre pays le Togo, s’est engagé de manière active dans la mise en œuvre de mesures visant à préserver ses richesses naturelles, particulièrement après la COP15 tenue à Montréal en décembre 2022. Après deux ans, le pays se retrouve à la COP16 à Cali, en Colombie. Que retenir des actions menées depuis 2022 à ce jour de la COP16 qui a démarré depuis le 21 octobre pour prendre fin le 1er novembre 2024 en Colombie ?
À la suite des engagements pris lors de la COP15 sur la biodiversité, le Togo de retour a adopté plusieurs stratégies pour protéger ses écosystèmes, incluant la préservation des aires protégées, la reforestation, et la lutte contre les pratiques dévastatrices de braconnage. Parmi les initiatives phares, on note la création et renforcement des aires protégées, la restauration des paysages dégradés, la lutte contre le braconnage et le commerce illégal de la faune et la promotion de l’agroforesterie durable.
Toutes ces actions rentrent dans la politique environnementale de l’ambition quinquennale et décennale qui consiste à l’augmentation du couvert végétal de 24,24% à 25% et avoir 1 milliard d’arbres à l’horizon 2030.
Depuis le début de cette 16e conférence des nations unies sur la Biodiversité qui se tient en Colombie, le pays est représentant et participe activement aux discussions sur les stratégies à adopter pour freiner l’érosion de la biodiversité en tant que signataire de la Convention sur la diversité biologique (CDB).
Alors que les discussions à la COP16 se poursuivent, la délégation togolaise attend avec impatience les décisions finales qui seront prises le 1er novembre 2024.
En effet, ces décisions devraient tracer la voie pour les prochaines actions mondiales en matière de biodiversité, la plus importante concerne le financement des initiatives de conservation dans les pays en développement et l’on espère obtenir des engagements plus fermes de la part des grandes puissances pour soutenir les actions locales de protection des écosystèmes.