COLERE DU CIEL A ATAKPAME : MAISONS DETRUITES ET POPULATION EN DETRESSE

PUB-QEDD

La ville d’Atakpamé a vécu une nuit d’horreur mardi 16 avril 2025. Une pluie diluvienne, accompagnée de vents d’une rare intensité, s’est abattue sur plusieurs quartiers de la commune Ogou 1, causant d’importants dégâts matériels et plongeants des centaines de familles dans la détresse.

Quartiers sinistrés et habitations endommagées

Les localités de Doulassamé, Djama, Akpessemé et Gnagnan figurent parmi les plus durement touchées. Toitures arrachées, arbres déracinés, poteaux électriques effondrés : le paysage urbain porte les stigmates d’un épisode climatique d’une violence exceptionnelle. De nombreuses habitations ont été complètement détruites, forçant des dizaines de ménages à se réfugier chez des proches ou à s’installer dans des abris de fortune.

Écoles et marchés paralysés

Les établissements scolaires n’ont pas été épargnés. Le CEG Doulassamé recense plusieurs salles de classe inutilisables, tandis que le Collège Saint-Albert et l’EPP Camp ont subi d’importants dommages. La poursuite des cours reste incertaine pour de nombreux élèves.

Le marché de céréales d’Akpessemé, vital pour l’économie locale, a été sérieusement endommagé. L’activité commerciale est en berne, et les vendeuses, désemparées, s’interrogent sur leur avenir immédiat.

Les services publics touchés, la mairie réagit

Parmi les infrastructures affectées, le bâtiment de Togocom (Yas Togo) a perdu sa toiture. L’accès à la direction régionale de l’Action sociale est fortement perturbé, des arbres abattus entravant la circulation. La mairie de la commune Ogou 1 a aussitôt déployé ses équipes pour dégager les voies principales et rétablir la fluidité du trafic.

Une alerte climatique ignorée ?

Ce nouvel épisode météorologique extrême relance le débat sur la vulnérabilité des infrastructures urbaines face au changement climatique. Plusieurs experts rappellent l’urgence de renforcer les normes de construction, d’aménager les zones à risque et d’installer des systèmes d’alerte précoce plus efficaces.

Surnommée la « cité aux sept collines », Atakpamé voit aujourd’hui sa résilience mise à rude épreuve. Les regards sont désormais tournés vers les autorités locales et nationales, appelées à agir promptement pour venir en aide aux sinistrés et prévenir d’éventuelles futures catastrophes.

Partager cet article sur
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

3 + 6 =
Powered by MathCaptcha

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter Lire la suite