PREMIER GOUVERNEMENT DE LA 5ᵉ REPUBLIQUE : LE MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT SE TRANSFORME
Avec la formation du premier gouvernement de la 5ᵉ République annoncé officiellement mercredi 8 octobre 2025 en direct de la télévision nationale, un changement majeur est intervenu dans la dénomination et les attributions de plusieurs ministères.

Au rang de ces ministères se trouve celui en charge de l’environnement et des ressources forestières. Le portefeuille de ce ministère s’élargit sur 4 thématiques à savoir : l’environnement, les ressources forestières, la protection côtière et le changement climatique.
Un nouveau nom pour un enjeu élargi
Le ministère aujourd’hui anciennement appelé « Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières » prend un virage en profondeur. Il devient désormais le « Ministère de l’Environnement, des Ressources Forestières, de la Protection Côtière et du Changement Climatique ». Cette évolution traduit la volonté de l’État togolais de mieux intégrer les défis du littoral et les impératifs liés au réchauffement climatique dans sa gouvernance environnementale.
Une nouvelle tête à sa tête

Dans cette nouvelle configuration, c’est le Professeur Komla Dodzi Kokoroko qui est nommé à la tête du ministère. Il quitte ainsi son ancien portefeuille à l’Éducation pour assumer ces fonctions cruciales de protection environnementale, de gestion des ressources forestières, de préservation des zones côtières, et de lutte contre le changement climatique.
Sa mission s’annonce ambitieuse, puisqu’il devra articuler les politiques nationales environnementales aux engagements internationaux du Togo, tels que les accords sur le climat, la résilience côtière, et la restauration des écosystèmes.
Alors que savoir de ces nouvelles thématiques ?
Protection côtière : l’intégration explicite de cet élément dans le nom ministériel montre que l’érosion littorale, la montée des eaux et la salinisation figurent désormais parmi les priorités de l’État.
Changement climatique : la mention directe de ce terme ouvre la porte à une plus grande coordination entre le ministère de l’environnement et les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, de l’urbanisme, etc.
En sommes, il faut le souligner, bien que le ministère conserve la gestion des ressources forestières et de l’environnement, il gagne en portée et en poids stratégique dans le dispositif gouvernemental. Son champ est désormais élargi et va permettre l’ouverture de plusieurs autres directions.
HervéLeVert