Entre agriculture et inondation, l’on ne sait où poser la tête. En l’absence des pluies, les prix des produits agricoles ont reçu un coup à la hause. Et si la pluie qui tombe pour faciliter le début de la saison agricole, doit être un autre problème pour la tranquillité des populations proches des rivières et cours d’eau, l’on peut affirmer que ça craint le pire.
La campagne agricole 2024-2025 au Togo s’est annoncée sous des auspices préoccupants, marquée par un déficit pluviométrique dans le nord du pays et l’est de la région des Plateaux. Cette absence de la pluie a été marquée par l’augmentation des prix des céréales dans les marchés. il s’agit donc d’une situation négative qui touchent les cultures locales; du coup, elle met en péril la sécurité alimentaire.
Cependant, en début de cette nouvelle saison agricole pour le compte de la saison pluvieuse, les prévisions de l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET) pour les mois de septembre, octobre et novembre annoncent un retournement de situation avec des pluies abondantes sur l’ensemble du territoire, notamment dans les régions des Plateaux et de la Maritime.
Cette abondance de pluies doit être une bonne nouvelle pour les agriculteurs afin de rattraper le déficit de la saison écoulée; malheureusement, ces pluies comportent des risques, notamment d’inondations dans les bassins versants du lac Togo, du Mono et de l’Ouémé sans oublier l’Oti. Il a donc été conseillé aux producteurs d’anticiper les préparations des sols et de semer dès les premières pluies en utilisant des variétés de cultures à cycle court et résilientes afin de minimiser les pertes si inondation y a.
En effet, les 4 et 5 octobre 2024, des intempéries importantes ont déjà été signalées, entraînant des débordements et des préoccupations pour les agriculteurs. A Mango, c’est le fleuve Oti qui sort de son lit avec une avancée dans les champs et des maisons voisines peut-on lire dans une communiqué de la plateforme de réduction des risques et catastrophes de la zone.
Il est donc important que plusieurs actions soient menées pour accompagner les agriculteurs qui font déjà face au déréglément de la pluviométrie. L’objectif est de minimiser le risque de la cherté des produits agricole, ce qui agira sur le panier de la ménagère. Dans ces conditions, il faut dire que les prochaines semaines seront donc décisives pour les agriculteurs togolais.
