PROTECTION DE LA COUCHE D’OZONE : LA 37E REUNION DES PARTIES AU PROTOCOLE DE MONTREAL SE TIENT AU KENYA

Depuis le 3 novembre 2025 se tient à Nairobi, la 37e Réunion des Parties au Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone. L’événement qui va prendre fin le 7 novembre prochain, marque les 40 ans de la Convention de Vienne, adoptée en 1985, qui a permis de protéger l’atmosphère en éliminant progressivement les CFC, HCFC et autres produits nocifs.

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En 1985 et 1987 respectivement, la Convention de Vienne et son Protocole de Montréal ont été adoptés afin de protéger la couche d’ozone stratosphérique en éliminant progressivement la production et la consommation de substances appauvrissant la couche d’ozone, notamment les chlorofluorocarbures (CFC), les hydrochlorofluorocarbures (HCFC), les halons, le méthylchloroforme et le bromure de méthyle. Avec l’adoption de l’Amendement de Kigali en 2016, les parties ont également convenu de réduire progressivement les hydrofluorocarbures (HFC), puissants gaz à effet de serre qui avaient remplacé certaines substances appauvrissant la couche d’ozone dans les systèmes de réfrigération et de climatisation.

Dans la foulée de cette 37e Réunion des Parties au Protocole de Montréal, le Togo poursuit son engagement dans la mise en œuvre de cet accord historique. Depuis l’adoption du Protocole en 1987, le pays a pris plusieurs mesures pour éliminer progressivement les substances appauvrissant la couche d’ozone, notamment à travers la réglementation des importations de CFC et HCFC, la promotion de réfrigérants alternatifs et la sensibilisation des techniciens frigoristes.

La ville de Nairobi, dans le cadre de cette rencontre, va faciliter la discussion des délégués sur les progrès accomplis sur les derniers rapports de l’Organisation météorologique mondiale qui confirment une réparation progressive de la couche d’ozone.

En effet, selon les prévisions, celle-ci devrait retrouver ses niveaux d’avant 1980 d’ici 2040 pour la majeure partie du globe, 2045 au-dessus de l’Arctique et 2066 au-dessus de l’Antarctique.

Il faut reconnaître que malgré ces succès, les Parties doivent encore relever plusieurs défis : amélioration de la surveillance atmosphérique, meilleure gestion des réfrigérants, contrôle du HFC-23, ou encore reconstitution du Fonds multilatéral pour 2027-2029. La question de la classification de l’État de Palestine au titre de l’article 5 sera également examinée.

Démarrée depuis lundi 3 novembre dernier, la rencontre se poursuit et va prendre fin le vendredi 7 novembre 2025.

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