La 29e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) se tiendra à Bakou, en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre 2024. L’objectif des organisateurs est qu’elle soit une « COP de la trêve ». Pour la présidence azerbaïdjanaise, il sera question de lancer un appel ambitieux à un cessez-le-feu mondial d’un mois, inspiré de la trêve olympique, afin de promouvoir la paix et de réduire l’impact environnemental des activités militaires, responsables de 5 à 6 % des émissions mondiales.
Le vice-ministre des Affaires étrangères et négociateur en chef de la COP29 qui démarre dans quelques jours, Yalchin Rafiyev, a présenté cette vision lors d’un événement à Bruxelles, organisé en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Intitulée « COP29 : Renforcer l’action climatique via l’ambition, la mise en œuvre et l’inclusivité », la rencontre a souligné l’importance d’une soumission rapide des plans nationaux pour créer une dynamique d’engagement mondial avant la COP. La date limite des Contributions déterminées au niveau national est fixée à février 2025, tandis qu’un rapport biannuel de transparence est attendu pour le 31 décembre 2024.
Cette prochaine COP29 vise aussi la formalisation d’un nouvel objectif de financement climatique, le nouvel objectif collectif quantifié (NCQG), avec un plancher de 100 milliards de dollars, destiné à répondre aux besoins des pays en développement. Ce nouvel engagement financier pourrait combler les insuffisances du précédent objectif de financement, resté partiellement inatteint en 2020 et 2021.
