Alors que l’Azerbaïdjan se prépare à accueillir la 29e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) en novembre 2024, le pays fait face à des critiques croissantes concernant son bilan environnemental et les questions relatives aux droits de l’homme. Cela a suscité des inquiétudes quant à l’efficacité du prochain sommet sur le climat.
Selon John LUFUKARIBU TOLY, Défenseur des Droits Humains et Droits de l’Environnement, malgré son positionnement en tant que leader de l’action climatique, les pratiques environnementales de l’Azerbaïdjan sont passées au crible.
L’économie du pays reste fortement dépendante des combustibles fossiles, le pétrole et le gaz représentant plus de 90 % des exportations et environ 50 % du budget de l’État.
Les récentes annonces de projets d’expansion de la production de gaz et de développement de nouveaux champs pétroliers ont soulevé des questions sur la détermination de l’Azerbaïdjan à abandonner les combustibles fossiles.
Les militants écologistes ont mis en évidence des problèmes tels que la pollution pétrolière près de Bakou, les habitants se plaignant des dangers toxiques posés par les déversements de pétrole. La réponse du gouvernement aux manifestations environnementales, comme celles de Soyudlu contre les déchets toxiques d’une mine d’or, a été critiquée pour son approche autoritaire.
Le Défenseur des Droits Humains et Droits de l’Environnement, annonce que le gouvernement de l’Azerbaïdjan est accusé de réprimer la dissidence et de réprimer les journalistes indépendants et les militants civiques.
Les organisations de défense des droits de l’homme signalent qu’il y a plus de 300 prisonniers dans le pays, dont des militants écologistes.
Les récentes arrestations de militants anti-corruption et de défenseurs des droits de l’homme ont suscité des inquiétudes quant à la capacité de la société civile à participer de manière significative à la COP29.
La communauté internationale s’inquiète de la capacité de l’Azerbaïdjan à accueillir une conférence sur le climat inclusive et efficace. Les experts en action climatique et les défenseurs des droits de l’homme ont appelé à un examen plus approfondi des politiques intérieures de l’Azerbaïdjan et à la libération des prisonniers avant la COP29.
