COP30 A BELEM : QUELS SONT LES ENJEUX POUR LE TOGO ?
Du 10 au 21 novembre 2025 les grandes voix vont se réunir à Belém – Brésil pour la 30e conférence des parties sur les questions des changements climatique. En attendant cette messe climatique mondiale, le Togo affine sa stratégie en vue de sa participation.

Conscient des enjeux, le ministre de l’Environnement, Foli-Bazi Katari, a engagé une série de consultations avec les partenaires techniques et financiers, parmi lesquels la FAO, l’OIM, l’UNICEF, l’OMS, l’ambassade d’Allemagne et le PAM afin de mieux préparer la présence du Togo à cette 30ᵉ Conférence des Parties sur le climat (COP30), qui se tiendra du 10 au 21 novembre 2025 au Brésil.
Ces échanges ont eu pour but de mobiliser des soutiens pour renforcer la participation togolaise et définir un plaidoyer cohérent. « On ne doit pas aller à la COP, encore moins en revenir, les mains vides », a déclaré le ministre, insistant sur la nécessité d’identifier des priorités nationales claires.
Quels sont les enjeux pour le Togo ?
Pour le pays, les négociations de la COP30 sont capitales à plusieurs niveaux :
Adaptation et résilience agricole : face aux sécheresses récurrentes et aux pluies imprévisibles, le Togo mise sur l’agriculture intelligente face au climat pour garantir la sécurité alimentaire.
Financement climatique : obtenir des ressources additionnelles pour financer les projets verts reste un défi. Le Togo entend plaider pour un accès facilité aux fonds internationaux.
Gestion des ressources naturelles : la lutte contre la déforestation et la restauration des terres dégradées figurent parmi les priorités phares.
Transition énergétique : dans un contexte de dépendance aux énergies fossiles, le pays souhaite accélérer l’intégration des énergies renouvelables dans son mix énergétique.
La suite des échanges ?
Les propositions issues des différentes rencontres seront examinées par un comité interministériel chargé d’élaborer un document-cadre. Ce texte fixera les dossiers prioritaires que portera la délégation togolaise à Belém.
Les partenaires techniques et financiers ont salué l’initiative du gouvernement et réitéré leur volonté d’accompagner le Togo dans cette démarche anticipative. Une stratégie concertée qui devrait permettre au pays de défendre efficacement ses intérêts lors de ce rendez-vous mondial décisif pour l’avenir de la planète.